les pièces de théâtre

  du rififi chez les Borgia

 Après La Nuit des Reines, La Nuit des Dupes et Madame est morte ! Michel Heim met à nouveau l’Histoire en pièce et en alexandrins.

 Cette fois, il s’attaque à la famille Borgia : le pape Alexandre VI, ses enfants, Juan, César et Lucrèce, aux prises avec Savonarole, leur ennemi juré. Au milieu de ces figures historiques, il introduit le personnage de Tazzio, un gigolo, amant autant qu’émule du Pape, qui va devenir malgré lui l’enjeu de la lutte entre Savonarole, l’intégriste et Borgia, le débauché. 

Le succès remporté par La Nuit des Reines dès sa création au festival d'Avignon 2000, encourage Michel Heim à écrire une nouvelle pièce pour les "Amis de Monsieur". Depuis longtemps l'idée lui trotte de mettre en scène la sulfureuse famille Borgia. Reste à trouver dans l'histoire complexe de cette famille une situation pouvant donner matière à enjeu dramatique.

Curieusement, c'est l'attentat contre les tours du World Trade Center en septembre 2001 qui conduira Michel Heim à retenir un épisode de la lutte entre les Borgia et Savonarole. 

Fin 2002, il donne une première version de L’émule du Pape qu’il ne cesse de remanier jusqu’au milieu de l’année 2004. Finalement, après une lecture par les Amis de Monsieur, il décide de ne pas monter L’émule du Pape, craignant que cette comédie plus profonde et plus noire déçoive le public séduit par la légèreté de La Nuit des Reines.

En 2012, lorsque des amis comédiens lui demandent de leur écrire une pièce, Michel Heim ressort L’émule du Pape de ses cartons. En effet, après relecture, la pièce bien que toujours très sombre au fond, lui apparaît plus comique que dans son souvenir et hélas, plus que jamais d'actualité.

L'accueil du public lors de la création A la Folie Théâtre puis au Festival Off d'Avignon 2013, a confirmé que Michel Heim a finalement eu raison de monter cette comédie noire et amorale.

Pour cette création Michel Heim a de nouveau confié la mise en scène à Jean-Pierre Rouvellat qui a également imaginé la scénographie et a choisi pour incarner les personnagesx par ordre d'entrée en scène : Jérôme Cuvilliez dans le rôle de Tazzio, Franck Isoart dans celui de César Borgia, Cécile Billand étant Lucrèce Borgia, Laurent Plessi le pape Alexandre VI et Xavier Sibuet jouant Savonarole.

Les costumes ont imaginés par Guillaume Attwood et réalisés par Véronique Boisel. La décoration finale a été assurée par Olivier Ménestrier.

Reprise en 2014 A la Folie Théâtre et au Festival Off d'Avignon, L’émule du Pape a été nominée par trois fois aux P'tits Molières 2014 : melleur auteur, meilleur comédien dans un premier rôle, meilleure affiche. 

le texte de "L'émule du Pape" a été édité   

 Jacques André Editeur - Editions C.E.I. - 5 rue Bugeaud 69006 Lyon

En vente par correspondance à BASTILLE PRODUCTIONS 20 bis bd de la Bastille 75012 Paris (10€ +2,50 € de frais de port)

Madame est morte !  est née grâce à une commande de Chantal Giraudin pour la Compagnie Antonin Artaud dont le siège est à Cannes. Chantal Giraudin ayant vu La Nuit des Dupes en 2011 au festival d’Avignon, a demandé à Michel Heim d’écrire pour elle et un ami comédien, une nouvelle comédie pseudo-historique en alexandrins. Une comédie à deux personnages, par conséquent.

Avant  Madame est morte !, Michel Heim avait écrit des pièces nécessitant un minimum de cinq comédiens ; des pièces dont le ressort est l’intrigue bien plus que la psychologie des personnages.  Avec seulement deux comédiens, on peut difficilement échapper à une forme de théâtre psychologique pour lequel Michel Heim ne se sent pas particulièrement doué.

Chantal Giraudin lui ayant accordé la possibilité d’avoir un comédien supplémentaire, Michel Heim a pu imaginer Madame est morte, comédie à trois personnages qui sont, par ordre d’entrée en scène : la grande Mademoiselle, cousine du Roi, Monsieur, frère du Roi, et le Roi lui-même, Louis XIV. Comme dans les autres pièces « d’époque » signées Michel Heim, plusieurs faits historiquement avérés, servent de points de départ à l’intrigue.

 Ici le fait est qu’en 1670, à la mort de Madame, femme de Monsieur, frère du Roi, Louis XIV projette de remarier Monsieur avec leur cousine, la grande Mademoiselle, vieille fille, froide et fière, mais femme la plus riche d’Europe. Or de son côté, la grande Mademoiselle rêve d’épouser le duc de Lauzun dont elle est secrètement amoureuse. En revanche Monsieur, bien que notoirement attiré par la gente masculine, est tout à fait disposé à épouser sa richissime cousine, d’autant qu’il est criblé de dettes. Les trésors d'ingéniosité que la grande Mademoiselle va déployer afin de ne pas épouser Monsieur suffiront-ils à convaincre le Roi Soleil d'abandonner l'idée qu'elle devienne la nouvelle Madame ?

Madame est morte a été créée au Théâtre de Poche de Fréjus en octobre 2012 puis en "grandeur nature" à l'Espace Miramar à Cannes, en novembre 2012, avec, par ordre d'entrée en scène : Chantal Giraudin (la grande Mademoiselle), Jean-Jacques Thomas (Monsieur ) et Thierry Colfi (Louis XIV). Michel Heim a assisté Chantal Giraudin pour la mise en scène. Les costumes ont été créés par Eric Stark et le décor par Coralie Foirier.

Avec cette comédie de cape et de canapé, Michel Heim fait à nouveau un bel enfant dans le dos à l’Histoire. La situation est en effet historique :

Louis XIII n’a pas d’héritier et ne baise plus sa femme, la trop prude Anne d’Autriche. Sa mère, l’intrigante Marie de Médicis, compte en profiter pour le faire abdiquer en faveur de Gaston d’Orléans. C’est compter sans le fourbe Richelieu et le séduisant Duc de Buckingham.

Mais que vient faire d’Artagnan dans cette galère ?  

Alexandre Dumas lui-même n’aurait pas osé !

La création de Tante Olga ayant échappé aux Amis de Monsieur, Michel Heim cherche une idée afin de poursuivre l'aventure théâtrale avec eux. Fort du succès de La Nuit des Reines, il songe depuis plusieurs années, à écrire dans la même veine, une nouvelle comédie pseudo historique en alexandrins, bien que le risque soit grand de décevoir le public, si cette nouvelle comédie s'avère moins réussie que La Nuit des Reines.

Pour l'époque historique, Michel Heim se documente sur le règne de Louis XIII où l'on retrouve une Médicis (Marie, au lieu de Catherine dans La Nuit des Reines) et un duc de Buckigham, (le vrai, cette fois, celui de La Nuit des Reines n'ayant rien d'historique). Là-dessus les personnages de Louis XIII, Anne d'Autriche et Richelieu s'imposent, mais encore faut-il trouver une intrigue permettant de relier ces personnages et de mettre en place des ressorts comiques.

Michel Heim trouve l'embryon de cette intrigue en 2007, dans le T.G.V. qui le conduit au festival d'Avignon et, au début de l'année suivante, il est en mesure de proposer aux Amis de Monsieur une première version de ce qui deviendra La Nuit des Dupes. Le texte de La Nuit des Dupes sera remanié de nombreuses fois avant le début des répétitions, pendant les répétitions et même après les avant-premières données au théâtre de l'Etoile Royale à Lyon puis au Vingtième théâtre à Paris au printemps 2010.

La version définitive est présentée début 2011 au Petit Théâtre des Variétés, dans une mise en scène de Jean-Pierre Rouvellat et des costumes de Guillaume Attwood, avec Gwenda Guthwasser (Anne d'Autriche), Michel Heim (Richelieu), Franck Isoart (Louis XIII), Guillaume Lucas (Buckingham/d'Artagnan), Renato Nasi (Marie de Médicis).

Comme La Nuit des Reines, La Nuit des Dupes a été reprise par de nombreuses autres compagnies et continue à être jouée par Les Amis de Monsieur qui en ont déjà donné près de cent cinquante représentations.

le texte de "La Nuit des Dupes" a été édité   

Jacques André Editeur - Editions C.E.I. - 5 rue Bugeaud 69006 Lyon

En vente par correspondance à BASTILLE PRODUCTIONS 20 bis bd de la Bastille 75012 Paris (10€ +3 € de frais de port)

 A Simbirsk, petite ville endormie au bord de la Volga, loin des menaces de guerre qui agitent l’Europe occidentale en ce début de XXe siècle, deux vieilles filles, les sœurs Karamazov, n’ont qu’un souci : marier leur nièce. Un beau parti se présente, en la personne d’un jeune médecin nouvellement installé à Simbirsk, qui a l’heur de plaire aux deux tantes aussi bien qu’à leur nièce; mais l’irruption impromptue de Khalachnikov, un lieutenant de cavalerie de passage à Simbirsk, va bouleverser les projets des deux tantes et de leur nièce, ainsi que la vie du jeune médecin. 

Une comédie à la manière de Tchékhov, décapante et décalée, où chacun triche, trompe son monde et se ment à lui-même, jusqu’au moment où petites cachotteries et grands secrets, mensonges et escroqueries en tout genre, éclatent au grand jour.

Tout un monde de certitudes soudain s’écroule alors que l’inquiétant Lénine est de retour au pays.

Le succès de Néron la Romaine puis de La Nuit des Reines donne envie à Michel Heim de poursuivre l'aventure des Amis de Monsieur en leur écrivant une nouvelle pièce.

Après avoir exploré en vain la piste d'une comédie pseudo historique en alexandrins, il entreprend d'écrire en prose à partir d'un titre : La Ruine des Naines (contrepèterie de La Nuit des Reines). L'idée de "ruine" le conduit à situer l'action en Russie peu avant la révolution dans un univers décadent proche de celui des pièces de Tchékhov. En pensant à Tchékhov, l'idée lui vient que les "naines" soient des soeurs. Deux soeurs, Olga et Irina, au lieu de trois, Amis de Monsieur obligent ! Michel Heim imagine le personnage d'Irina en pensant à Renato Nasi, lui-même se réservant le rôle d'Olga; Gwenda Guthwasser évisdemment plus jeune sera leur nièce. De ce fait le titre "Les deux Tantes" semble désormais plus approprié. Pour le rôle du docteur Michel Heim voit Franck Isoart et Guillaume Lucas pour celui du lieutenant.

Le titre Tante Olga est suggéré par Jacques Legré qui, ayant lu la pièce, en dirige une lecture publique avec des comédiens du théâtre de la Huchette. Enchanté par cette lecture, Michel Heim accepte aussitôt que sa pièce soit montée par Jacques Legré avec les comédiens qui y ont participé. C'est ainsi que la création de Tante Olga va échapper aux Amis de Monsieur.

Finalement "Tante Olga" est créée en 2008 au théâtre de la Huchette, par Claude Darvy, Aurélien Daudet, Alexandre Gillet, Dominique Scheer et Frédérique Villedent, dans une mise en scène de Jacques Legré.

Les représentations données au théâtre de la Huchette, puis lors sur d'autres scènes en province ont été saluées par la critique et le public. Outre les comédiens et metteur en scène de la création, d'autres troupes se sont emparées de Tante Olga.

Extraits de Critiques sur « Tante Olga »

Divertissement théâtral, où l'imagination, les jeux de mots, la fantaisie sont à l'honneur. Une belle réussite. (Pariscope). Une vraie folie. Le tout a un charme désuet et émouvant comme ce théâtre de la Huchette. (Télérama). Michel Heim, tout imprégné de culture russe, s’amuse avec Dostoïevski et Tchekhov (Le Figaro Magazine) On rit et on est épaté par la dextérité littéraire de l'auteur Michel Heim (Paris Capitale). Etincelant jeu d'esprit. Le côté décalé porte les drames de la comédie humaine aux confins du burlesque. (Froggysdelight.com). Une histoire doucement euphorique qui frise l'hilarité continuelle (Campus mag). Corrosive, pétillante et sublimement caustique. (Célébrités Magazine). Les rires fusent en rafale, l'intelligence du propos est réjouissante et les comédiens sont plus que parfaits. (l'Arche) Disons d'emblée que c'est un vrai bijou qui se donne dans ce petit temple de la dérision qu'est la Huchette. (marieordinis.blogspot.com) Une intrigue bien ficelée. Il y avait Oncle Vania il y a maintenant Tante Olga, grâce à Michel Heim. (TopJ.net). Pour les spectateurs sensibles au caustique mêlé de tendresse, voilà donc une Tante Olga à laquelle il faut aller rendre visite sans tarder (encres-vagabondes.com).

le texte de "Tante Olga" a été édité
éditions l’œil du Prince
19 rue Léon-Maurice Nordmann 75013 Paris
En vente sur le site www.oeilduprince.com

une captation de "Tante Olga" par les comédiens du théâtre de La Huchette dans la mise en scène de Jacques Legré est en vente sur le site de la copat.
www.copat.fr