les spectacles musicaux

Chantons dans le Placard

Le Placard aux Variétés

Un matin de juillet 2004 lors du festival d'Avignon, Hervé Latapie, animateur de la discothèque "Le Tango" à Paris, rencontre Michel Heim à la terrasse d'un café. C'est alors qu'il lui fait part d'un projet qui lui tient à coeur : montrer l'évolution du discours sur l’homosexualité au cours du XXème siècle à travers la chanson. Hervé Latapie a déjà produit un tour de chant sur ce thème, mais il aimerait en faire un spectacle plus étoffé qui soit à la fois pédagogique et distrayant. Ce matin-là il demande à Michel Heim qui accepte, de lui écrire ce spectacle.


Ainsi naît "Chantons dans le placard" dont l'argument est le suivant :
Un jeune chanteur monte à Paris passer une audition pour jouer dans une mystérieuse comédie musicale gay. Mais comment choisir judicieusement une chanson « gay » ? Il rend visite à un artiste, maître es-comédie-musicale, renommé pour sa gouaille et sa culture interlope. Le « maître », accompagné par son ami pianiste, lui propose le meilleur et le pire de la chanson à consonance gay. Ainsi, mine de rien, on balaye un siècle de chansons gay.

 

"Chantons dans le placard"  a été créée en mars 2005 au "Tango" par Denis D’Arcangelo, Patrick Laviosa et Benoît Romain, dans une mise en scène de Christophe et Stéphane Botti.


Pour la reprise en 2011 par Alvaro Lombard, Michel Heim, et Vincent Escure, de nouvelles chansons ont été ajoutées et Michel Heim a remanié l'ensemble des dialogues.

"Chantons dans le Placard" sur Pink TV

"le Placard" dans "Talents aiguilles"

Michel Heim parle de "Chantons dans le Placard"

Interview de Michel Heim

Les Dindes galantes

ou le fabuleux destin de la poule Amélie

Panique dans la basse-cour :  le coq est mort ce soir... 

Poules, dindes, pintades et autres oies blanches s'affolent à l'idée de finir à la cocotte, tandis que les dindons et le jars s'inquiètent de voir l'anarchie s'installer, ce qui ferait bien trop l'affaire des vilains canards ! Par chance surgit un jeune coq, qui promet de baisser les impôts, mais s'avère bien maladroit quand il s'agit d'engrosser la poule Amélie.
Il suffira d'un cygne pour semer définitivement le trouble chez les volailles.

Après deux revues explosives La Vie rêvée de Solange en 2001 et La Revue qui va faire mâle en 2003, les Caramels fous renouent avec la comédie musicale en proposant les Dindes Galantes ou le fabuleux destin de la poule Amélie.

 L’univers des « Dindes Galantes » est bien entendu une basse-cour où tout un petit monde emplumé s’agite à propos d’un coq à la crête un peu trop flamboyante ; une basse-cour en effervescence qui ressemble à s’y méprendre à la société des humains !

Côté musique, les Caramels fous détournent à nouveau quelques œuvres majeures empruntées sans complexe aux artistes les plus variés. Ainsi dans « les Dindes Galantes » ils parcourent le répertoire de A, comme Abba, à Z, comme Zizi (Jeanmaire), en passant notamment par Jacques Brel, Annie Cordy, Mylène Farmer, Claude François, Serge Gainsbourgh, Johnny Halliday, Françoise Hardy, Francis Lopès, Jeanne Mas, Eddy Mitchell,  Wolfgang Amadeus Mozart, Marie Myriam, Jean-Philippe Rameau, Cole Porter, Henry Purcell, Michel Sardou, William Sheller, Piotr Tchaïkhovski, Sylvie Vartan, Boris Vian, sans oublier les incontournables Trénet, Offenbach et Barbara ! En somme : du pur « bas-rock »  

L'équipe de création :

Livrets & textes : Michel Heim - Chorégraphies : Nadine Féty - Direction musicale et harmonisation des chœurs : Nicolas Kern - Mise en scène : Nadine Fety et Michel Heim avec le concours amical de Jean-Pierre Rouvellat - Arrangements et claviers : Robert Suhas  - Pianiste et répétiteur : Pierre Cornevin - Lumières : François-Eric Valentin - Son : Tristan Devaux et Yann Lemêtre - Costumes : Olivier Séverin - Décor : Olivier Ménestrier -  Accessoires : Fabrice Meillier - Affiche & programme : Thierry Quessada

les costumes, décors et accessoires, sont réalisés par les membres de la Compagnie. 

Les Dindes galantes a été créé en 2005 au théâtre Le Trianon à Paris et repris dans ce même théâtre l'année suivante. Pendant la saison 2006-2007 et jusqu'en 2008, Les Dindes galantes ont égayé une douzaine de villes en régions et en banlieue parisienne.

C'est ce spectacle qui valut la nomination de la Compagnie les Caramels fous aux "Molières" 2006, dans la catégorie meilleures compagnie du théâtre privé.

Extraits des Dindes Galantes

La Revue qui va faire mal(e)

la Revue : on dort les uns avec


Michel Heim explique le caractère très particulier de cette revue par le fait qu'il l'a écrite en 2002 après que le candidat du Front National soit arrivé en seconde position au premier tour des élections prédisentielles.
En effet, chacun des tableaux commençait dans la joie et la bonne humeur pour s'achever dans une noirceur absolue. Dans le tableau final situé en Argentine, les principaux protagonistes fait prisonniers étaient emmenés vers un peloton d'exécution. Juste avant, dans le tableau intitulé "France profonde," sur un air extrait de "Cabaret" illustrant la montée du nazisme, les Caramels fous se couvraient des cagoules du Ku-Klux-Klan, donnant ainsi, avec une efficacité dérangeante, une violente image du racisme.
Ce ton engagé a dérouté le public habitué aux spectacles légers des Caramels fous; cependant les spectateurs qui ont découvert les Caramels fous avec cette revue l'ont appréciée à sa juste valeur et, malgré les reproches qui lui ont été faits, Michel Heim considère toujours "La Revue qui va faire mal(e)" comme un des meilleurs spectacles musicaux qu'il a écrit.

 

Revue musicale en 7 tableaux délirants :

  

Vaches espagnoles - Bagne en folie - Minuit chrétien - Putain de Noël - Racket - France profonde - Teminus

 
sur des musiques empruntées au répertoire de Rina Ketty, Michel Jonasz, Richard Anthony, André Claveau, Sheila, Michel Delpech, Queen, Nino Ferrer, Barbara, Pierre Vassiliu, Enrico Macias, Elton John, Gilbert Bécaud, France Gall, Johny Halliday, Ray Charles, Axel Bauer, Françoise Hardy, Carole Laure, Edith Piaf, Louis Prima, Charles Trénet, Claude François, Alain Souchon, Julien Clerc, Dona Hightower, Dalida et des Rita Mitsouko ainsi qu'aux comédies musicales Cabaret , Starmania, Evita, à Jacques Offenbach et Giuseppe Verdi.

L'équipe de création est la même que pour la revue précédente à l'exception du directeur musical :

Livrets & textes : Michel Heim - Chorégraphies : Nadine Féty - Direction musicale et harmonisation des chœurs : Nicolas Kern - Mise en scène : Nadine Fety et Michel Heim avec le concours amical de Jean-Pierre Rouvellat - Arrangements et claviers : Robert Suhas  - Pianiste et répétiteur : Pierre Cornevin - Lumières : François-Eric Valentin - Son : Tristan Devaux et Yann Lemêtre - Costumes : Olivier Séverin - Décor : Olivier Ménestrier -  Accessoires : Fabrice Meillier - Affiche & programme : Loïc Aupy

les costumes, décors et accessoires, sont réalisés par les membres de la Compagnie.

"La revue qui va faire mal(e)" a été donnée en avant première à Soyaux pour le 10ème anniversaire de l'association Gairidon en juin 2003 puis créée au théâtre Le Trianon en novembre de la même année.