les spectacles musicaux

Madame Mouchabeurre

Mme Mouchabeurre - bande annonce

 

 

Ce onzième spectacle écrit par Michel Heim pour les Caramels fous, s'il n'est pas, comme certains ont  pu le croire son "testament", constitue  inconstablement  une somme de son expérience tant sur le plan personnel que de son savoir-faire en la matière. (cf. la note de l'auteur en pièce jointe).

De l'avis général,  Madame Mouchabeurre apparaît comme le spectacle le plus abouti pour ce qui est du livret et sans doute le plus intéressant quant au fond.

Si  Madame Mouchabeurre n'est pas le dernier que Michel Heim écrira pour les Caramels fous, il est le dernier pour Nadine Fety, la chorégraphe de la Compagnie depuis Pas de Banane pour Lady Jane. Sans elle, son talent, son extraordinaire énergie, les Caramels fous n'auraient jamais atteint le niveau qu'ils ont aujourd'hui; peut-être même qu'ils n'auraient pas vécu jusqu'à aujourd'hui.

Car plus encore que pour les spectacles précédents la création de Madame Mouchabeurre a exigé beaucoup d'énergie de la part de tous et un nombre de répétitions intensives sans quoi, le spectacle n'aurait pas eu la qualité que le public est en droit d'attendre des Caramels fous.

 

L’action de Madame Mouchabeurre se déroule à Plou Her Meur, petit port du pays bigouden, et s’étend sur une trentaine d’années, des années 50 marquées par l’arrivée du Coca Cola en Europe, aux années 80 où la France entre dans l’ère des «  fast food ».  

Le destin de Gwenda Mouchabeurre, (traduction littérale de Butterfly), commence aussi tragiquement que celui de la malheureuse japonaise. Comme Butterfly, Gwenda Mouchabeurre, née Chouchen, sera séduite et engrossée par un marin américain sans scrupules, un certain John Pinkerton. Cependant Gwenda Chouchen ne se fera pas Harakiri, mais épousera Yvon Mouchabeurre, un brave garçon à qui elle était promise depuis toujours, sans toutefois lui avouer qu’il n’est pas le père du petit Jean né prématurément moins de neuf mois après leur mariage.

L’histoire s’arrêterait là, si une vingtaine d’années plus tard, un navire américain n’accostait à nouveau à Plou Her Meur, avec à son bord un certain John Pinkerton Jr…

Les musiques de Madame Mouchabeurre sont empruntées à Michel Emer, Charles Trenet, Jean-Pierre Savelli, Chantal Richard, Alberto Janes, Salvatore Adamo, Paul Misraki, Léonard Bernstein, Willis, Morey Amsterdam, Bill Dee, Jacques Datin, Daniel L Warner, Elton John, Bernie Taupin, Antoine Montoya, Daniel Chenevez, Wolfgang Amadeus Mozart, Claude-Michel Schönberg, Roy, Bill Dees, Jacques Offenbach, Julien Clerc, Percy Mayfield, Jean Louis Aubert, Patrick Juvet, Jacques Brel, Laurent Voulzy, F. Thomas, Emile Carrara, James Horner, Michel Berger, Michel Jonasz, Vincent Scotto, Barbara, John Kander, Serge Gainsbourg, Michel Polnareff, Rita Mitsuko, J.-P. Bourtayre, Bjorn Ulvaeus, Marc Shaiman.

L'équipe de création :

Livrets et paroles détournées : Michel Heim -  Chorégraphies : Nadine Féty - Direction musicale et harmonisation des chœurs : Nicolas Kern -  Mise en scène : Nadine Fety et Michel Heim avec le concours amical de Jean-Pierre Rouvellat et Hélène Hamon - Arrangements et claviers : Robert Suhas -  Pianiste et répétiteur : Pierre Cornevin - Lumières : François-Eric Valentin - Son : Yann Lemêtre, Anthony Desvergnes et Tristan Devaux -  Maquettiste : Thierry Quessada - costumes : Guillaume Attwood assisté de Jérémie Hazael Massieux - Perruques : Margot Blache - Accessoires : Fabrice Meillier - Conception du décor : Olivier Ménestrier, Thierry Quessada, Alexis Haouadeg, Jean-François Dewulf, Frédéric Morel - Régisseur général : Frédéric Morel - Régisseur plateau : Philippe Restani - Accueil : Fabrice Ravenel, Olivier Brand, Jean-Louis Camet - Maquettes : Thierry Quessada - Photos : Annemiek Veldman - Dessin : Philippe Vidal

Les costumes et décors ont été réalisés sous la direction des créateurs par des membres de la Compagnie avec l’aide de Sylvie Boschetti et  Damien Girard de Battant.

 Madame Mouchabeurre a été créé en 2009 au théâtre Le Trianon à Paris et repris l'année suivante au théâtre du Gymnase, avant de partir en tournée dans diverses villes en régions et en banlieue parisienne.  

Chantons dans le Placard

Le Placard aux Variétés

Un matin de juillet 2004 lors du festival d'Avignon, Hervé Latapie, animateur de la discothèque "Le Tango" à Paris, rencontre Michel Heim à la terrasse d'un café. C'est alors qu'il lui fait part d'un projet qui lui tient à coeur : montrer l'évolution du discours sur l’homosexualité au cours du XXème siècle à travers la chanson. Hervé Latapie a déjà produit un tour de chant sur ce thème, mais il aimerait en faire un spectacle plus étoffé qui soit à la fois pédagogique et distrayant. Ce matin-là il demande à Michel Heim qui accepte, de lui écrire ce spectacle.


Ainsi naît "Chantons dans le placard" dont l'argument est le suivant :
Un jeune chanteur monte à Paris passer une audition pour jouer dans une mystérieuse comédie musicale gay. Mais comment choisir judicieusement une chanson « gay » ? Il rend visite à un artiste, maître es-comédie-musicale, renommé pour sa gouaille et sa culture interlope. Le « maître », accompagné par son ami pianiste, lui propose le meilleur et le pire de la chanson à consonance gay. Ainsi, mine de rien, on balaye un siècle de chansons gay.

 

"Chantons dans le placard"  a été créée en mars 2005 au "Tango" par Denis D’Arcangelo, Patrick Laviosa et Benoît Romain, dans une mise en scène de Christophe et Stéphane Botti.


Pour la reprise en 2011 par Alvaro Lombard, Michel Heim, et Vincent Escure, de nouvelles chansons ont été ajoutées et Michel Heim a remanié l'ensemble des dialogues.

"Chantons dans le Placard" sur Pink TV

"le Placard" dans "Talents aiguilles"

Michel Heim parle de "Chantons dans le Placard"

Interview de Michel Heim

Les Dindes galantes

ou le fabuleux destin de la poule Amélie

Panique dans la basse-cour :  le coq est mort ce soir... 

Poules, dindes, pintades et autres oies blanches s'affolent à l'idée de finir à la cocotte, tandis que les dindons et le jars s'inquiètent de voir l'anarchie s'installer, ce qui ferait bien trop l'affaire des vilains canards ! Par chance surgit un jeune coq, qui promet de baisser les impôts, mais s'avère bien maladroit quand il s'agit d'engrosser la poule Amélie.
Il suffira d'un cygne pour semer définitivement le trouble chez les volailles.

Après deux revues explosives La Vie rêvée de Solange en 2001 et La Revue qui va faire mâle en 2003, les Caramels fous renouent avec la comédie musicale en proposant les Dindes Galantes ou le fabuleux destin de la poule Amélie.

 L’univers des « Dindes Galantes » est bien entendu une basse-cour où tout un petit monde emplumé s’agite à propos d’un coq à la crête un peu trop flamboyante ; une basse-cour en effervescence qui ressemble à s’y méprendre à la société des humains !

Côté musique, les Caramels fous détournent à nouveau quelques œuvres majeures empruntées sans complexe aux artistes les plus variés. Ainsi dans « les Dindes Galantes » ils parcourent le répertoire de A, comme Abba, à Z, comme Zizi (Jeanmaire), en passant notamment par Jacques Brel, Annie Cordy, Mylène Farmer, Claude François, Serge Gainsbourgh, Johnny Halliday, Françoise Hardy, Francis Lopès, Jeanne Mas, Eddy Mitchell,  Wolfgang Amadeus Mozart, Marie Myriam, Jean-Philippe Rameau, Cole Porter, Henry Purcell, Michel Sardou, William Sheller, Piotr Tchaïkhovski, Sylvie Vartan, Boris Vian, sans oublier les incontournables Trénet, Offenbach et Barbara ! En somme : du pur « bas-rock »  

L'équipe de création :

Livrets & textes : Michel Heim - Chorégraphies : Nadine Féty - Direction musicale et harmonisation des chœurs : Nicolas Kern - Mise en scène : Nadine Fety et Michel Heim avec le concours amical de Jean-Pierre Rouvellat - Arrangements et claviers : Robert Suhas  - Pianiste et répétiteur : Pierre Cornevin - Lumières : François-Eric Valentin - Son : Tristan Devaux et Yann Lemêtre - Costumes : Olivier Séverin - Décor : Olivier Ménestrier -  Accessoires : Fabrice Meillier - Affiche & programme : Thierry Quessada

les costumes, décors et accessoires, sont réalisés par les membres de la Compagnie. 

Les Dindes galantes a été créé en 2005 au théâtre Le Trianon à Paris et repris dans ce même théâtre l'année suivante. Pendant la saison 2006-2007 et jusqu'en 2008, Les Dindes galantes ont égayé une douzaine de villes en régions et en banlieue parisienne.

C'est ce spectacle qui valut la nomination de la Compagnie les Caramels fous aux "Molières" 2006, dans la catégorie meilleures compagnie du théâtre privé.

Extraits des Dindes Galantes